Avis de Alexandre : "Révolution française a pour anagramme Un veto corse la finira"
L’ouvrage est composé de quatre parties de volume inégal intitulé respectivement "Prologue", "Autour de Danton", "Mémoires", "D’une révolution à l’autre". Il y a aussi une préface assurée par une ancienne ministre nommée Najat Vallaud Belkacem. On retiendra ces mots : « Comment des peuples, des hommes et des femmes, aux quatre coins du monde, ont-ils pu se reconnaître et se reconnaissent-ils encore plus de deux siècles après dans le combat des révolutionnaires français ? » (pages 7-8).
Dans le prologue, on recherche les conditions qui ont permis le déclenchement de la Révolution française. Pour cela, l’auteure remonte au règne de Louis XIV et évoque notamment D’Alembert et Diderot.
Dans la seconde partie on relève quelque chose que la Tunisie actuelle vit d’ailleurs : « Tous les révolutionnaires ont eu conscience, je crois, que la discontinuité ne durerait pas toujours. Qu’on ne pourrait pas s’installer dans le ciel orageux, qu’il faudrait atterrir. Mais chacun a eu sa version de l’atterrissage. Et sur les moyens d’y parvenir. Car où se poser après une révolution ? L’horreur, bien sûr, serait d’imaginer que les choses redeviennent après ce qu’elles ont été avant, que tout était vain » (page 69).
La troisième partie parle de muséographie et de musique, mais pas seulement. Elle évoque la chute de Danton et des lieux où ce dernier a vécu. Napoléon Bonaparte trouve sa place, rappelons personnellement à ce propos que la phrase « Un veto corse la finira » est l’anagramme de « Révolution française ». Dans le dernier chapitre, l’auteure remet en valeur les espoirs portés par les girondins et donne la vision de la Révolution française de certains dont Marx et Engels et fait des parallèles entre la Révolution française et les deux Révolutions russes.L'auteur a donné, tout au long de cet ouvrage, une vision personnelle de l'évènement clé que fut la Révolution française.
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