Avis de Octave : "Bayard ou Turenne? Les deux, mon général"
Du maréchal Bessières, Napoléon a dit : « il a vécu comme Bayard, il est mort comme Turenne ». Le maréchal Bessières repose d’ailleurs aux côtés de Napoléon en la crypte de l’église Saint-Louis des Invalides à Paris. Natif du Quercy, comme Murat, il se rend à vingt-quatre ans à Paris et s’engage dans la garde constitutionnelle qui est créée peu après la fuite à Varennes et constituée le 1er janvier 1792. Elle est composée de six divisions de fantassins de 200 hommes et trois divisions de 200 cavaliers, soit 1800 gardes. Toutefois elle est dissoute en mai de l’année de sa création par l’Assemblée qui la suspecte de sympathies réactionnaires, entre autre à partir d’un rapport de Murat qui en a démissionné. Cent-vingt officiers ou non de l'ex-garde constitutionnelle défendent les Tuileries, aux côtés des gardes suisses, en août 1792 ; Jean-Baptiste Bessières est du nombre.
Charge des grenadiers à cheval menée par Bessières
lors de la bataille de Marengo en 1800
Engagé au 22e régiment de chasseurs à cheval, il va combattre dans les Pyrénées. On le suit ensuite en Italie où il prend une batterie autrichienne. Il monte progressivement en grade ; il est colonel en Égypte. Lors du coup d’état du 18 brumaire en 1799, Bessières assurant la protection rapprochée de Napoléon Bonaparte, ce qui lui vaut d’être nommé peu après commandant en second de la Garde consulaire. Il est en Italie avant la paix d’Amiens puis fait la campagne d’Allemagne ; il se trouve à Austerlitz fin 1804, en tant que récent maréchal, et joue un rôle décisif dans la victoire.
Après Iéna et Eylau, il se retrouve en péninsule ibérique pour deux séjours, ce qui nous vaut une représentation à Saragosse de la Jeanne d’Arc espagnole à savoir Agustina Domenech (ou Agustina de Aragón) page 73. Entre ces deux présences en Espagne, il combat à Essling et Wagram en 1809. Lors de la Campagne de Russie, il empêche les cosaques de s’emparer de Napoléon. Il meurt en 1813 lors de la bataille décisive de Leipzig. On découvre page 29 l’épouse de notre maréchal, née Marie-Jeanne Lapeyrière sœur d’Augustin (non précisé dans l’ouvrage) qui succéda à son père en tant que receveur général des contributions de la Seine puis devint banquier et de Fabien aide de camp du maréchal. L’ouvrage est largement illustré (souvent cinq images par pages) avec des documents au contenu très divers.
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