Avis de Alexandre : "Épouses, maîtresses, sœurs, mère, nourrice, opposantes et autres"
Ne manque dans ce joli petit lot que Marie-Catherine Sablon sa cuisinière brabançonne née sujette de l'Autriche en 1782 et devenue sujette du roi des Pays-Bas unis en 1815, venue au départ sur l'île de Sainte-Hélène pour préparer les repas du gouverneur anglais.
On a en fait trois parties dans ce livre, la première sur ces deux épouses, la seconde sur ses toutes les femmes avec lesquels Napoléon Bonaparte a entretenu une relation affective (de natures diverses) et une troisième plus originale sur les dames qui ont tenu tête à notre personnage.
D'attaquer sous cet angle de vue la biographie de Napoléon permet vraiment d'affiner notre connaissance de l'Empereur et donne des connaissances qui permettent de mieux percevoir des lignes tant de sa politique extérieure (comme avec la Prusse de la reine Louise ou le royaume de Naples de Marie-Caroline sœur de Marie-Antoinette et reine de Naples) que de sa politique intérieure (Germaine de Staël ou Juliette Récamier).
On retiendra par exemple que la bâtardise du futur Napoléon III était supposée à la fin du Premier Empire, ceci d'ailleurs fort à tort vraisemblablement. De ces rumeurs, il reste ces vers :
« Le roi de Hollande
Fait de la contrebande
Et sa femme en son huis,
Fait de faux Louis ».
Le lecteur, et encore plus la lectrice, surtout celles nées avant 1960 (qui ont subi certains aspects du la législation héritée du Code civil napoléonien) seront très surpris de lire de quelqu'un qui a vu le jour en 1947) :
« il faut laver Napoléon du reproche qui lui est couramment attribué d'avoir voulu réduire le statut des femmes dans le Code civil. S'il se méfiait d'elles et redoutait de les voir intervenir dans la vie politique, il se montrait plutôt favorable à ce que leur soient garantis un certain nombre de droits et, en cela, il s'inscrivait plutôt dans l'oeuvre émancipatrice de la Révolution ». (page 8)
Si on peut féliciter l'auteur d'avoir proposé un index (avec des noms de femmes et d'hommes), par contre on peut regretter que seule la couverture offre un document iconographique, à savoir un dessin au fusain par Pierre Paul Rabillon de Joséphine de Beauharnais datant de 1803.
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> Samedi 10 décembre. A 17 h, L'Œuvre civile de Napoléon, par Alain Pigeard, président du Souvenir napoléonien ;à 18 h 30, Les Neuf Vies de Napoléon l'insulaire, par David Chanteranne, rédacteur en chef des revues Napoléon Ier et RSN.
Dédicace par Pierre Branda de son manuscrit, Joséphine de Beauharnais, à 10 h à 12 h, à la librairie Arcanes, rue Grande.
> Dimanche 11 décembre. A 15 h, Le général Bertrand à Sainte-Héléne, par Jean Etevenaux, vice-président du Souvenir napoléonien.
Les conférences auront lieu à la chapelle des Rédemptoristes, rue Paul-Louis-Courier, à Châteauroux. Entrée libre.
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