Avis de Xirong : "La piraterie au pays du riz"
Ce personnage est historique, mais les Chinois le connaissent sous le nom de Cheng I Sao (鄭一嫂) ; Cette femme est liée à l'époque historique où l'Angleterre commence à s'intéresser à la Chine et elle décède d'ailleurs en 1844, moment où le Royaume-Uni vient de se faire céder l'île De Hong-Kong à perpétuité (les Nouveaux territoires viendront après).
L'action "Shi Xiu reine des pirates, 1 Face à face" démarre en 1802 à Canton et dans les espaces maritimes de la Chine méridionale. L'héroïne fait preuve d'un grand sang froid et même de qualité de combat en utilisant parfois un seul bâton. Elle sort de la perspective d'épouser un armateur chinois, qui vient de la racheter à la mère maquerelle, pour rejoindre la couche d'un des chefs pirates chinois qu'elle choisit.
Dans ce milieu de flibustiers, elle va progressivement s'imposer et imposer des règles. Elle organise tout un réseau d'informateurs qui permet de rendre plus efficace et moins coûteuses en morts les actions des pirates. Dans le troisième volume, l'héroïne pense à s'attaquer aux bateaux anglais. Elle n'a pas mesurer le danger de cette initiative, sous-estimant le désir du Royaume-Uni de pouvoir commercer en sécurité dans l'Océan pacifique. On pourrait voir dans le quatrième volume, à paraître en 2015, comment cela hâte sa retraite comme pirate, car elle vécut encore plusieurs années en étant retirée du monde de la flibusterie. Ce récit nous rappelle que les pirates furent toujours très nombreux dans les mers du sud de l'Océan pacifique et que si la piraterie locale n'osa plus pour un siècle et demi s'attaquer aux navires occidentaux, elle n'en persista pas moins à l'état endémique. Une dégradation des conditions économiques de certaines populations locales et l'absence de réaction des autorités des pays récents, ayant retrouvé leur indépendance, allait faire de cette région une lieu d'extrême danger pour les bateaux de commerce de n'importe qu'elle nationalité à partir du dernier quart du vingtième siècle.
L'action "Shi Xiu reine des pirates, 1 Face à face" démarre en 1802 à Canton et dans les espaces maritimes de la Chine méridionale. L'héroïne fait preuve d'un grand sang froid et même de qualité de combat en utilisant parfois un seul bâton. Elle sort de la perspective d'épouser un armateur chinois, qui vient de la racheter à la mère maquerelle, pour rejoindre la couche d'un des chefs pirates chinois qu'elle choisit.
Dans ce milieu de flibustiers, elle va progressivement s'imposer et imposer des règles. Elle organise tout un réseau d'informateurs qui permet de rendre plus efficace et moins coûteuses en morts les actions des pirates. Dans le troisième volume, l'héroïne pense à s'attaquer aux bateaux anglais. Elle n'a pas mesurer le danger de cette initiative, sous-estimant le désir du Royaume-Uni de pouvoir commercer en sécurité dans l'Océan pacifique. On pourrait voir dans le quatrième volume, à paraître en 2015, comment cela hâte sa retraite comme pirate, car elle vécut encore plusieurs années en étant retirée du monde de la flibusterie. Ce récit nous rappelle que les pirates furent toujours très nombreux dans les mers du sud de l'Océan pacifique et que si la piraterie locale n'osa plus pour un siècle et demi s'attaquer aux navires occidentaux, elle n'en persista pas moins à l'état endémique. Une dégradation des conditions économiques de certaines populations locales et l'absence de réaction des autorités des pays récents, ayant retrouvé leur indépendance, allait faire de cette région une lieu d'extrême danger pour les bateaux de commerce de n'importe qu'elle nationalité à partir du dernier quart du vingtième siècle.
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