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Aspic, détectives de l’étrange, 4 Vaudeville chez les vampires

Aspic, détectives de l’étrange, 4 Vaudeville chez les vampires
Soleil, Quadrants 48 pages
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Avis de Xirong : "Le paranormal est dans l'ordre des choses"

En fait il s’agit là avec le tome 4 Vaudeville chez les vampires de la deuxième partie de la seconde enquête de l’Agence Aspic ; la première partie de cette dernière est à aller chercher dans le tome 3 intitulé Deux ch'tis Indiens.

Dans Deux ch’tis Indiens on trouvait une jeune polytechnicienne médium Flora, et un gamin des rues Hugo. On est globalement dans le registre du fantastique, avec une action à la Belle Époque. Dans ce tome 3, Flora et Hugo sont engagés par un Indien  Ours-espiègle qui travaille au cirque de Lille, il a signalé perdu le contact avec son frère jumeau, mort il y a plusieurs années, mais avec qui il entretenait de solides relations extralucides. Nos détectives sont donc à la recherche d’un fantôme.

Le second volume ouvre sur le Haut-Koenigsbourg alors en Alsace-Lorraine, en fait  Flora rêve qu’elle danse là avec un vampire le comte Shreck et est toujours à Lille. À son réveil le commissaire Dupin débarque pour raconter que cela fait plus de 10 ans, qu’il suit les traces du plus grand criminel de sang de ce XIXe siècle qui aurait plus de quatre-vingt cadavres au compteur. Son intérêt pour la question remonte à dix ans au moment où il est appelé pour le meurtre de la femme d’un aristocrate roumain. Les deux résidaient alors sur la Côte d’Azur et le mari dans sa détresse évoque de bien curieuses histoires liées à la Transylvanie, patrie de Dracula comme le lecteur initié le pressent.  

Le commissaire Dupin révèle qu’il a émis l’hypothèse que son remarquable meurtrier était un forain. Peu après on apprend que tous les habitants d’une ferme des Flandres ont été égorgés. Flora et Hugo ont quitté Lille et vont au siège du Grand Orient à Paris consulter un dossier en prétendant qu’ils sont recommandés par le frère Dupin. Flora va servir d’appât et rencontrer un protecteur (inefficace au demeurant) dont le nom renvoie à Gilles de Rais puisqu’il se nomme Gilbert de Tiffauges.  C’est au château du Haut-Koenigsbourg que ce récit, bourré de clin d’œil au roman de Bram Stoker, se clôt définitivement.  

Pour tous publics Beaucoup d'illustrations

Xirong

Note globale :

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