Avis de Zaynab : "Non la Commune n’est pas morte, du moins naturellement, on l’a assassinée"
Cette BD est dans un style graphique qui renvoie aux gravures qui pouvaient se trouver à l’époque dans le magazine luxueux L’Illustration ou certains livres pour les jeunes. L’action démarre avec l’incendie de l’hôtel de ville de Paris, donc le 28 mars et se clôt avec le destin des les années 1880 de Victorine future madame Brocher (alors épouse Rouchy) une ouvrière libertaire (cantinière du bataillon Les Défenseurs de la République) qui a décrit sa vie durant la Commune dans un livre Souvenirs d’une morte vivante et Lavalette un révolutionnaire sur lequel les historiens disposent de peu de renseignements.
On est là dans une très bonne vulgarisation de l’Histoire de la Commune. On relèvera la double-page qui reprend les écrits de 1880 de Camille Pelletan qui avait interrogé des témoins de l’évènement ; sont présentés des faits qui se déroulèrent le 28 mai 1871 (voir https://fr.wikisource.org/wiki/La_Semaine_de_Mai). C’est le dernier de la Semaine sanglante qui se solde par environ 20.000 morts parmi les présumés communards. En fin d’ouvrage, une autre double-page permet de suivre sur le plan de Paris les opérations de conquête puis de répression, menées par les troupes versaillaises, durant cette Semaine sanglante.
Pour tous publics Beaucoup d'illustrations
Médiathèque Jorgi Reboul, 205 Av. du 8 Mai 1945 SEPTEMES-LES VALLONS 18 h 30