Avis de Xirong : "C’était midi pétante à la Tour Eiffel"
Le récit rappelle que de 1900 à 1914, un canon en haut de la Tour Eiffel, donnait l’heure ; il fut remplacer par une horloge. Le fait qu’il annonçait midi pile, aurait contribué à la création de l'expression populaire "midi pétante".
On est là dans le premier tome d’une série consacrée à la Tour Eiffel. Toutes les histoires seront autonomes les unes par rapport aux autres. L’idée est, selon l’auteur, que la Belle Époque est une période de libération sexuelle.
Ceci me semble très relatif et je verrai plutôt les Années folles comme plus représentative d’une modification des mœurs amoureuses. Une chose est certaine par contre à savoir le développement de l’instruction démocratise la lettre d’amour mais il n’est guère question de cela ici.
La première aventure de cette série n’est pas à mettre dans les mains des plus jeunes puisque l’on y trouve plusieurs pages se déroulant dans une maison close. Si le jeune héros est canonnier à la Tour Eiffel, la jeune héroïne vend du lait d’ânesse. Tout un Paris d’avant la Grande Guerre est croqué. Le récit est porteur d’une grande tendresse entre les deux amoureux et leur idylle se trouve bien contrariée par les agissements d’un personnage malfaisant.
Pour tous publics Beaucoup d'illustrations
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