Avis de Xirong : "Bien des choses étranges autour du Trocadéro"
L’exposition universelle de 1878 est la troisième exposition universelle se tenant à Paris. Elle se trouve sur le Champ de Mars et la colline Chaillot et c’est au Palais du Trocadéro que le président Mac-Mahon reçoit les visiteurs les plus prestigieux. La tête de la statue de la Liberté constitue une des principales attractions, l’ensemble de la statue ne sera dévoilée au grand jour à New-York que le 28 octobre 1886.
Julie Petit-Clou est une voyante qui consulte dans sa roulotte justement près du tout nouveau palais du Trocadéro. L’Ennemi public numéro 1 s’est évadée et elle a vu sa silhouette dans un rêve.
Cet album est l’occasion de mettre en exergue une fausse science à savoir la phrénologie qui prétendait pouvoir identifier le caractère d’une personne en étudiant la forme du cerveau et le développement de certaines régions cérébrales. Par la palpation du crâne, on peut comprendre quels sont les formes d’intelligence et les penchants de comportement d’un individu. Cela permet de dresser en particulier un portrait-type du criminel en puissance. Il ne faut pas confondre la phrénologie avec la morphopsychologie, cette dernière s’intéressant aux caractéristiques du visage (nez, oreilles, bouche…).
On remarquera que la célèbre expression de Mac-Mahon, à sa voir « Que d’eau, que d’eau » est située ici face à un jet d’eau du Trocadéro et non à Toulouse face à l’importante crue de la Garonne qui se produisit en 1875. On apprécie les pages du dossier documentaire qui mettent en valeur en particulier certaines découvertes techniques ou scientifiques présentées lors de cette exposition universelle de 1878.
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