L’institution scolaire au prisme de la modernité

Le titre complet de l’ouvrage est L’institution scolaire au prisme de la modernité: Jalons pour une étude des discours pédagogiques au XIXe siècle. Outre une introduction et une conclusion, sont proposées sept contributions, relevant de la philosophie ou de l’histoire de l'éducation. Pour la première partie intitulée "Le tissu de la modernité pédagogique : circulation des idées et appropriation des modèles", ce sont: "Liberté, égalité, transfert. Passages et resémantisations de savoirs civiques dans l’espace franco-suisse", "James Guillaume, Pestalozzi et la Révolution", "Jules Michelet- vecteur de la pédagogie moderne. Lecture de la pédagogie de Comenius en France au XIXe siècle".

Le second volet se nomme "Modernité pédagogique et philosophie de l’histoire des institutions" ; elle propose les textes suivants : "Le bilan pédagogique du XIXe siècle allemand: Friedrich Paulsen et ses recherches sur l’instruction savante, "L’Évolution pédagogique en France. Essai de mise en perspective de l’impossible réforme de l’enseignement secondaire au XIXe siècle", "La traduction de la libre conscience dans le champ pédagogique chez Quinet", "L’éducation intégrale. Variations sémantiques et politiques d’un idéal scolaire".

Dans ce dernier texte, il est question des idées des libertaires français ou étrangers ainsi que des socialistes révolutionnaires tels Jules Guesde et radicaux-socialistes ; on a des exemples critiques de l’œuvre scolaire de Jules Ferry par des penseurs de la gauche de l’époque. Ces diverses contributions permettent d’évoquer de façon assez ou très conséquente, outre Pestalozzi, Jules Michelet, Comenius, Friedrich Paulsen  cités dans leur titre, les œuvres pédagogiques de Buisson, Compayré,  Durkheim, Jules Ferry, Froëbel, Montaigne, Jean-Jacques Rousseau et Jules Steeg. Notons que certains comme Édouard Quinet ou Bréal apparaissent dans plusieurs textes.