Avis de Octave : "Kolossal Kultur ?"
Le Reichsland connaît-il un âge d’or culturel en phase avec l’essor économique qui est le sien ? L’ouvrage nuance, mais on sent bien que cette concurrence entre trois cultures, l’allemande, la française et la dialectale, constitue une belle dynamique dans le domaine littéraire. Certes, plus beaucoup d’habitants du Reichsland n’écrivent en français (Georges Spetz et Elsa Koberlé sont les deux poètes à retenir), mais les familles d’optants ont fourni des écrivains qui cultivent l’univers alsacien comme lieu d’action, et les Alsaciens qui s’expriment en allemand par écrit donnent des œuvres empreintes d’une inspiration puisée au-delà de la ligne bleue des Vosges.
L’auteur fait le tour de tous les arts et nous cite des noms qui nous parlent en tant que francophones, comme Hans Arp, Albert Schweitzer et Hansi. À propos de ce dernier, il se permet non de dire mais de citer d’autres qui avancent que Heine de la revue allemande Simplicissimuss est le maître spirituel de Hansi. Bref, un style germanique pour dénoncer l’Allemand ! (voir la critique de Mon village).
Il nous amène à découvrir René Schickele et Otto Flake dans ceux qui se firent un nom en littérature germanique. Pour les peintres, on retiendra Lothar von Seebach avec un avenir franco-germanique car badois d’un côté et alsacien de l’autre ; il obtient la nationalité française et réside dans les deux pays après-guerre, ainsi que Spindler pour un futur français.
C’est dans le domaine architectural que les traces de la période allemande se voient de façon plus manifeste, tant dans les villes, que dans la rénovation originale du château du Haut-Koenigsbourg. L’ouvrage est très abondamment illustré, ce qui aide à le rendre encore plus attrayant.
L’auteur fait le tour de tous les arts et nous cite des noms qui nous parlent en tant que francophones, comme Hans Arp, Albert Schweitzer et Hansi. À propos de ce dernier, il se permet non de dire mais de citer d’autres qui avancent que Heine de la revue allemande Simplicissimuss est le maître spirituel de Hansi. Bref, un style germanique pour dénoncer l’Allemand ! (voir la critique de Mon village).
Il nous amène à découvrir René Schickele et Otto Flake dans ceux qui se firent un nom en littérature germanique. Pour les peintres, on retiendra Lothar von Seebach avec un avenir franco-germanique car badois d’un côté et alsacien de l’autre ; il obtient la nationalité française et réside dans les deux pays après-guerre, ainsi que Spindler pour un futur français.
C’est dans le domaine architectural que les traces de la période allemande se voient de façon plus manifeste, tant dans les villes, que dans la rénovation originale du château du Haut-Koenigsbourg. L’ouvrage est très abondamment illustré, ce qui aide à le rendre encore plus attrayant.
Placardée sur tous les murs au printemps 1941, l’affiche anti-française "Hinaus mit dem welschen Plunder" est devenue le symbole de la nazification de l’Alsace.
Son histoire http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2015/03/07/la-vraie-histoire-d-une-affiche-maudite
Son histoire http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2015/03/07/la-vraie-histoire-d-une-affiche-maudite
Laboratoire d’Europe – Strasbourg, 1880-1930
22 septembre 2017 - 25 février 2018 dans plusieurs musées et institutions culturelles à Strasbourg
https://itartbag.com/laboratoire-deurope-strasbourg-1880-1930/
22 septembre 2017 - 25 février 2018 dans plusieurs musées et institutions culturelles à Strasbourg
https://itartbag.com/laboratoire-deurope-strasbourg-1880-1930/
Le musée national Jean-Jacques Henner à Paris, en partenariat avec le musée Alsacien de Strasbourg, propose du 6 octobre 2021 au 7 février 2022, une exposition sur l’image de l’Alsace, province «perdue» suite à la guerre franco-prussienne de 1870.
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