Avis de Ernest : "Tuer l’indien pour sauver l’homme"
Alors que dans la BD "Camargue rouge" parue chez Glénat, un des personnages signalait en passant qu’elle avait fréquenté l’école de Carlisle autour vraisemblablement de 1895, voilà que de façon quasi concomitante sortait chez Bamboo (Grand angle) un album nous décrivant ce que pouvait être cette école en 1903.
Dans les locaux d’une ancienne caserne que depuis 1879 le capitaine en retraite Pratt tâche de transformer l’âme sauvage des jeunes indiens placés en pension de manière plus ou moins autoritaire. Il sévira là jusqu’en 1918. « Tuer l’indien pour sauver l’homme » est une authentique phrase du capitaine Prat. Des pages documentaires fortement intéressantes en disent plus sur cette école dite industrielle où l’objectif était d’alphabétiser en anglais et d’apprendre un métier.
La fiction montre comment un jeune professeur, venu dans cet établissement par idéalisme, va contrarier les habitudes coercitives en usage. Le narrateur est un ancien élève et alors qu’en 1975 il participe à un mouvement de protestation au nom des autochtones, il se remémore les fais développés.
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