Avis de Alexandre : "Richard Cœur de Lion plus poitevin qu'on ne pense"
Afin de comprendre que Richard Cœur de Lion se retrouve (entre autre) à fois roi d’Angleterre, duc d’Aquitaine, comte d’Anjou et du Poitou un tableau généalogique simplifié était bien indispensable. La demi-page sur son grand-père maternel Guillaume IX d’Aquitaine sera très appréciée par de nombreux lecteurs. Suit une présentation du père et la mère de Richard ; Henri II ne s’entendait avec aucun de ses fils aussi Richard ne faisait pas exception.
C’est toutefois lorsque, pur le compte de son père, il combat des seigneurs poitevins vers la fin des années 1170 qu’il gagne sur surnom de "cœur de lion". Avec Richard la présence anglaise est à son chant du cygne ; en 1188, de dernier, s’empare même de Langeais (en Touraine) et y installe un gouverneur et fait agrandir le château. Richard se rend également en Terre sainte pour combattre et on sait que son retour mouvementé se traduisit par dix-huit mois d’emprisonnement d’un Habsbourg. Richard Cœur de Lion avait une femme, dont seuls les habitants du Mans entretiennent la mémoire et il n’a pas dû la toucher souvent, vu ses goûts pour les hommes.
Mort à Châlus, au sud de Limoges, il est enterré avec sa mère à l’abbaye de Fontevraud en Anjou mais dans le diocèse de Poitiers. L’illustration, quasiment toujours en couleurs, occupe plus de la moitié de l’ouvrage.
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