Ecrire un avis

Chute et mort de Constantinople

Chute et mort de Constantinople
Perrin346 pages
2 critiques de lecteurs

Avis de Romain : "Excellent livre pour comprendre la chute de Constantinople"

Excellent livre de Heers, comme tous les livres de Heers. Ce livre raconte la fin de Constantinople et de l'Empire byzantin dominé par Mehmet II le Conqurant en 1453. Le livre de Heers est passionant et fourmille de détails. Ne comptez pas sur une vison romancée ou sur des racourcis dans "Chute et mort de Constantinople." Au contraire Heers raconte par le menu les intrigues entre Byzantins, les velléités occidentales et l'avancée ottomane. C'est un livre de passionné pour passionnés.

idé cadeau

Pour connaisseurs Peu d'illustrations Plan chronologique

Note globale :

Par - 3 avis déposés - lecteur occasionnel

Connectez-vous pour laisser un commentaire

Avis de Benjamin : "Byzance c’est l’enfer!"

La première édition de cet ouvrage date de 2005. Jacques Heers montre que la chute de l’empire byzantin en 1453 est largement due à l’affaiblissement qu’il a connu du fait de la prise de Constantinople en 1204 par les Francs. Il faut dire que l’empereur romain d’orient avait signé en 1189 avec Saladin un traité d'alliance par lequel il s'engageait à détruire l'armée des croisés menée par Frédéric Barberousse. Même si un compromis est trouvé entre les latins et les byzantins, les premiers y ont vu la confirmation de l'hypothèse selon laquelle le principal obstacle à la croisade est l'empire byzantin. Jacques Heers aurait dû développer ce fait qu’il est utile de connaître.

Les Francs finissent en 1204 par élever comme empereur byzantin l’un des leurs, Baudouin de Flandre et de Hainaut qui périt peu après avoir été fait prisonnier par les Bulgares. Une grande quantité de prétendues reliques migrent de la Grèce vers l’Europe occidentale et en particulier vers Venise (dont un des doges est l’âme damnée de cette croisade détournée) en ce début du XIIIe siècle, du fait de pillages (voir pages 100 à 106).

En 1261 la dynastie des Paléologue met fin à l’empire latin de Constantinople mais ne parvient pas à restaurer l’unité et la grandeur de l’empire byzantin. Des luttes de succession vont peupler la fin de cet état reconstitué. Les rapports entre les deux parties de l'Europe sont restés tendus aussi en 1453 aucun renfort occidental ne parvient à Constantinople et les murs de Constantinople ne résistent pas à l’arme nouvelle qu’est l’artillerie. En 1439 lors du concile de Florence, on avait rebâti une union entre Rome et les églises orthodoxes mais si le texte fut acceptée par certaines églises nationales, la grecque et la russe s’y opposèrent.   

Pour connaisseurs Aucune illustration

Benjamin

Note globale :

Par - 504 avis déposés - lecteur régulier

Connectez-vous pour laisser un commentaire
Vous aussi, participez en commentant vos lectures historiques facilement et gratuitement !

Livres liés

> Suggestions de lectures sur le même thème :
> Du même auteur :
> Autres ouvrages dans la même catégorie :