Le Templier de Cordes

L’action se déroule alternativement en 1348 à Cordes (aujourd’hui Cordes-sur-ciel dans le Tarn) en 1348 au moment où elle est frappée par la peste, dans divers lieux en 1307 dont Paris et pour des souvenirs dans une Palestine de l’époque qui précède et suit la chute de Saint-Jean d’Acre, un évènement qui date de 1291.  

À travers l'histoire de Guillaume de Montfort, c’est l’idéal des Templiers et les raisons de  leur triste fin qui sont approchées, mais aussi divers aspects matériels de la vie au début du XIVe siècle. Évidement est reposé la question du trésor des templiers, mais ces derniers n’auraient-ils pas tenté de préserver leur mémoire pour le jour attendu de leur réhabilitation que caché des biens matériels ?  

Un glossaire d’une centaine de mots permet de comprendre le sens de certains mots du récit qui aident à lui donner une couleur médiévale ou qui explicitent des faits qui sont évoqués dans les dialogues. Ainsi est-il expliqué que "calel" désigne  la chandelle qu’on laissait allumée toute la nuit pour éloigner le diable ou que les "laudes" sont l’office religieux du matin et rappelé à "Anagni" que le sire de Nogaret (fidèle exécuteur des désirs de Philippe le Bel) en vient à gifler le pape Boniface VII dans ce village ou qu’Avicenne est un médecin arabe du début du XIe siècle.

En juin 2014, "Le Templier de Cordes" a été couronné du prix Gratien-Leblanc, décerné par l’Académie du Languedoc, pour avoir magnifiquement reconstitué une période du Moyen Âge. L'ouvrage est abordable par des jeune dès 13-14 ans.