Avis de Alexandre : "À moi la colo ! À moi les bigors ! À moi les marsouins !"
Avant d’être les soldats dits du "Monde libre", les troupes de marine françaises furent les défenseurs des colonies et, de la page 3 à la page 31, s’égrènent les actions des soldats de l’infanterie de marine au service du drapeau tricolore. On a là un tableau de l’essentiel de l’empire colonial français dans sa diversité : Afrique noire, Indochine, Guyane et Sahara. Ceci est l’occasion de parler du service de santé des armées qui aura aidé également directement ou indirectement à l’amélioration des populations civiles (dans une mesure à préciser).
Les engagements des troupes de marine pour la Seconde guerre mondiale couvrent les pages 7 à 19. Ceci est l’occasion de représenter le général de Gaulle en mai 1940 dans la Somme ainsi qu’en novembre de la même année au Congo et en août 1944 à Rambouillet. La bataille de Bir Hakeim a heureusement droit à une page entière et la même surface est consacrée au coup de force des Japonais en Indochine en mars 1945.
Ceci amène évidemment à présenter divers aspects de la Guerre d’Indochine. On aurait toutefois aimé que Cao Bang soit expliqué en tant que désastre et que Dien Bien Phu apparaisse clairement comme une défaite en précisant son coût en hommes. La Guerre d’Algérie et son effet collatéral l’Expédition de Suez de 1956 ont un développement conséquent ; le dernier combat de type colonial présenté est la défenses du port de Bizerte qui a lieu à l’été 1961, soit avant la fin de la Guerre d’Algérie.
Dans le domaine des opérations extérieures (actions militaires ou missions de paix) des années 1960 à nos jours, on a successivement le Gabon, le Tchad, le Zaïre, le Liban, l’Irak, , le Cambodge, la Yougoslavie et le Rwanda.
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