Avis de Adam Craponne : "Quelque chose se déclenche et passe aussi par la Carniole"
Éric Tellenne, se propose de rendre compte de la naissance du romantisme, ce mouvement artistique et littéraire, qui trouve ses racines à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne et dont la littérature française va s’emparer pour nourrir une flopée d’auteur hexagonaux.
Ici notre auteur va évoquer vingt-quatre épisodes insolites de la vie d’écrivains se rattachant à ce courant en suivant un ordre pas toujours chronologique. Il nous propose de retrouver tout d'abord le futur académicien et déjà écrivain Charles Nodier. Ce dernier est né en 1780 à Besançon, qui n’a jamais été une vieille ville espagnole comme l’a écrit Victor Hugo, car elle était ville d'empire, Dôle étant la capitale de la Franche-Comté, et mort à Paris en 1844.
Au départ de cet ouvrage on découvre Nodier prononçant un discours patriotique en hommage à Bara et Viala, alors qu'il n’est à peine âgé que de treize ans ; la raison en est que son père est maire de la préfecture du Doubs et président du tribunal révolutionnaire. Ceci nous amène à le suivre en particulier dans les provinces Illyriennes (la région côtières de la Croatie d’aujourd’hui), en effet en 1812 et 1813, Charles Nodier est bibliothécaire municipal et responsable du journal officiel de ces provinces dans la ville qui prendra pour nom Ljubljana. Intéressé par la culture locale slave, il fait passer ce journal de l’édition en deux langues (français et allemand) à une édition en quatre langues y ajoutant l’italien certes mais surtout le dialecte de Kranj capitale de la Carniole (et non l'esclavon comme Éric Tellenne l’a écrit).
Chasseurs illyriens 1810
(cette image n'est pas dans le livre)
On termine cet ouvrage avec la Révolution de 1848 vue à travers les actions de Lamartine. Entre temps on aura rencontré Victor Hugo, Germaine de Staël, Alfred de Vigny, Gérard de Nerval, Alfred de Musset et Théophile Gautier.
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