Avis de Z : "Il faut cependant bien que je tue quelqu’un, s’écria Charles IX"
Les romans d’Alexandre Dumas, comme ceux de Balzac et de très nombreux écrivains jusqu’en 1945, paraissaient d’abord en feuilleton dans les quotidiens. C’est justement en 1844-1845 que l’on put découvrir La Reine Margot, dans le journal La Presse. Ce titre, contrairement à la légende, ne disparut d’ailleurs pas après avoir annoncé le 10 mai 1927 la réussite de Nungesser et Coli dans leur traversée de l’Atlantique.
En fait La Reine Margot est le premier volume d’une trilogie suivi dans les années suivantes par La Dame de Monsoreau et Les Quarante-cinq. Ce dernier titre a une action qui se déroule entre le 26 octobre 1585 et le 10 juin 1586, soit treize ans après le Massacre de la Saint-Barthélemy.
L'action du roman La Reine Margot se passe lui durant la période 1572 à 1574, plus précisément entre le mariage de Marguerite de Valois (la future reine Margot) et la mort de Charles IX. Marguerite plaide pour que son époux soit conservé en vie lors du massacre de la Saint-Barthélemy.
Un seigneur provençal huguenot Joseph Boniface de La Môle y est présenté comme l’amant de cette dernière, il est arrêté, torturé et exécuté pour un complot qui suit le massacre de la Saint-Barthélemy. Cette conspiration a pour but d’écarter du pouvoir la reine-mère et ses conseillers italiens. Alexandre Dumas livre là, avec une légère dose de fiction, un moment clé de l’histoire de France.
On l’ignore généralement mais Alexandre Dumas donne en 1847 une pièce de théâtre également nommé La reine Margot. Au cinéma, Patrice Chéreau tira du roman en 1994 un film très personnel, avec Isabelle Adjani dans le rôle principal. C’est la photographie de celle-ci qui apparaît en couverture de cet ouvrage. Ce dernier se clôt par huit pages documentaires sans illustration.
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