Avis de Ernest : "A-t-on des nouvelles de Monsieur de La Pérouse ?"
Bien que personne ne soit revenu de l’expédition conduite par Lapérouse à partir du 1er août 1785, nous possédons sur celle-ci des informations grâce d’abord au fait qu’en septembre 1787 Jean-Baptiste Barthélémy de Lesseps (l’oncle de Ferdinand de Lesseps promoteur du Canal de Suez) fut débarqué dans la péninsule de Kamtchatka. Il avait en possession nombre de documents remis par Lapérouse et traversa la Russie dans toute sa largeur et du fait du mauvais temps il mit treize mois pour faire le voyage jusqu’à Paris.
En juin 1788 Lapérouse était décédé dans l’île de Vanikoro dans l’archipel des Salomon et certains marins et passagers comme le scientifique Robert de Lamanon (né à Salon-de-Provence en 1752) avaient déjà disparu dans l’île de Tutuila aux Samoas.
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Notre titre utilise une phrase prêtée à Louis XVI le jour de sa mort. En effet ce souverain entendait faire progresser les connaissances scientifiques par ce voyage et l’influence française. Il s’agissait d’améliorer la cartographie des côtes des continents et des îles en particulier dans l’Océan Pacifique et d’initier à l’établissement de comptoirs commerciaux tout en enrichissant les savoirs dans plusieurs disciplines. Le squelette trouvé à Vanikoro pourrait bien être celui de l’abbé Mongez (né à Lyon en 1750) embarqué en tant que prêtre et scientifique, il a réinhumé Brest d’où était partie l’expédition.
Gérard Piouffre nous évoque les très difficiles rapports que l’expédition, se voulant pourtant pacifiste, entretient très souvent avec les indigènes. Il nous évoque aussi les expéditions qui tentèrent de retrouver trace des hommes et des bateaux. Celles-ci furent nombreuses, celle des années 1960 a permis de retrouver beaucoup d'objets dont une partie est exposée au musée d'Albi, ville dont Lapérouse est natif.
Pour connaisseurs Peu d'illustrations
