Avis de Zaynab : "Marie-Antoinette coquette et simplette"
Marie-Antoinette est ici la narratrice, elle est mise en scène, au palais des Tuileries, feuilletant en 1790 un ouvrage présentant plans et dessins du Petit Trianon. Marie-Antoinette est; après Jeanne d'Arc, le personnage féminin à qui en France on a consacré le plus de biographie; ici on a une approche originale.
En 1762, Louis XV demande à son Premier architecte de construire un château qui permette de voir toute la beauté des jardins de Versailles. Ce dernier est inauguré en 1769, soit cinq ans avant la montée sur le trône de Louis XVI et trois ans avant le mariage de Marie-Antoinette avec l’héritier du trône.
Celle-ci nous conte les raisons pourquoi elle aimait tant cet édifice, havre de paix pour elle. Elle nous confie tout un tas de raisons pour lesquelles elle adore le Petit Trianon mais par contre déteste les jardins qui devaient justement être valorisés.
C’est un véritable petit paysage qu’elle fait aménager autour du château. « Une montagne, un lac, un rocher, des rivières, un temple, et des fleurs, variées de toutes les couleurs, avec leur parfum merveilleux » (page 16). Elle fait construire bien d’autres choses dont un manège.
Ce détail paraîtra bien significatif de sa naïveté et insouciance, ceci ne manquait pas d’entraîner de sempiternels reproches de sa mère. Plus qu’un manque comme on lui fait dire (page 35), le décès de sa mère fut un soulagement. Le ton général est que beaucoup de gens lui en veulent.
On aurait pu habilement lui faire glisser quelques-uns de ses mauvais penchants comme celui du jeu. Ceci alors qu’on écrit : « Je lui aurais même pas demandé un sou pour jouer » (page 36). Cette page rapporte l’Affaire du collier où est en cause le cardinal de Rohan, mais en laissant croire que la reine n’était en aucun cas dépensière… Si le contenu du texte est discutable par certains moments, par contre l’illustration séduire les jeunes lecteurs en particulier parce qu’elle porte une petite dimension onirique. Cela correspond bien au fait que la reine vivait au Petit Trianon, comme dans un rêve.
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