Avis de Adam Craponne : "Une action pas mièvre dans ce qui de Nivernais devient Nièvre"
Au départ, l’action nous emporte dans le Nivernais en 1705 et nous faisons connaissance avec Nicolas Pâtureau et Pierre de la Motte. Après quelques années passées à Saint-Domingue, le premier revient au pays en 1721 et achète une forge avec l’argent gagné en commun.
Nous suivons leur histoire puis celle de leurs descendants en s’attardant plus attentivement sur le destin de Marie-Anne, la fille de Pierre. On retrouve des croyances de l’époque que la science confirma en partie comme la question de l’infertilité durant la grossesse (page 326).
Nous sommes transportés à l’occasion à Londres en 1763 au lendemain de la fin de la Guerre de Sept ans où la France perd quasiment tout son premier empire colonial, Paris et Lille un peu plus tard…
On rencontre des personnages comme le savant d’Alembert, les Condorcet ou l’officier Rochambeau et on suit tous les efforts de Calonne et Necker pour redonner à la France des finances saines.
On s’inquiète sur le devenir des héros durant la période de la Terreur. Ceux qui connaissent les évènements qui se déroulèrent alors dans la Nièvre et les députés du département ne seront pas surpris de retrouver Anoxaras Chaumette procureur de la Commune de Paris, Chaumette, Socrate Damour et Fouché. L’essentiel du récit se termine en 1793 avec l’accueil d’un prêtre réfractaire et le pillage puis l’incendie du château familial. Toutefois une épilogue nous revoie à 1839 et de nos jours pour la découverte d’un trésor caché en 1793. Car, bien avant 1940, on avait à sa disposition l’expression : « C’est toujours cela qu’ils n’auront pas ! » (page 713). Régulièrement des arbres généalogiques aident le lecteur à se retrouver dans les relations familiales.
Pour connaisseurs Aucune illustration
