Avis de Xirong : "Si les Mandchous n'aiment pas les Taïping, les Bethléem"
Tseu Hi (Ci Xi en pinyin) connaît un milieu et une fin de règne agitée, une révolte antimandchoue, anti-occidentale et millénariste chrétienne agite la Chine du sud. Les Anglais et l’armée régulière chinoise en viennent à bout dans les années 1860.
L’action n’est pas seulement entre combattants mais aussi régulièrement dans le lit de l’impératrice ; en effet elle a trouvé un eunuque Li lien Ying sachant s’occuper du corps de l’Empire et du corps de l’impératrice. Ce dernier en 1861 avait environ treize ans, ce qui lui interdit de jouer le rôle de conseiller pour mâter les Taïping cette année-là. Par contre effectivement à partir des années 1870 il a un rôle primordial dans les affaires d’État. Sa fin ne fut pas celle avancée dans l’ouvrage même si, après la mort de Ci Xi, il quitta la Cité interdite. Il avait amassé assez de fortunes, qui ne lui furent pas confisquées, pour ne pas terminé à la rue.
La mise à l’écart de l’empereur Guanxu, neveu de Ci Xi, se fait (à l’instigation de cette dernière) pour éviter au pays une monarchie constitutionnelle. Est mis en scène le Siège de Pékin de 1900 où on voit l’ensemble des Occidentaux (avec quelques chrétiens chinois) assiégés par les boxers. La modernisation progressive de la Chine et sa mise sous tutelle (renforcée au début du XXe) est bien évoquée. Le graphisme est élégant et la mise en page savamment renouvelée.
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