Avis de Xirong : "L’extrême fécondité de l’Antiquité chinoise"
Il s’agit de fournir un contenu compréhensible du Zuozhuan qui est un livre, attribué à Zuo Qiuming, ce titre commente un des classiques de la littérature chinoise. Ce dernier ouvrage est connu sous le nom des Annales des Printemps et Automnes (春秋 Chūn Qiū), ou celui d’Annales du pays de Lu, c’est une chronique des règnes de 722 à 481 avant Jésus-Christ des douze princes, de la dynastie des Zhou, du royaume de Lu. Ce dernier était situé dans la province actuelle du Shandong.
Ici le récit proposé en premier commence en 656 ; un fait apparemment banal à savoir la peur de Xiaobai de voir sa barque chavirer sur un lac, va entraîner le retour forcé dans son pays natal d’une des épouses de Xiaobai. Ce dernier accuse à juste titre la dame Cai de lui avoir fait perdre la face à cette occasion. Il s’en suit une série de conflits.
Notons que 696 est aussi une date importante puisque c’est l’année de la mort du duc Xuan. L’année 722 est traitée dans un chapitre final intitulé "Le comte Zheng vainquit Duan". L‘ouvrage comprend neuf chapitres centrés sur des évènements particuliers.
Zuo Qiuming est réputé avoir été aveugle, par Sima Qian. Dans son introduction Li Jingze avance que ce n’est pas le seul point commun avec Homère car le récit de Zuo Qiuming est « vigoureux (il) ne fournit pas seulement le compte rendu historique le plus sûr, le plus complet et le plus précis sur la période ; plus important encore, il nous brosse un tableau de l’image, du caractère et de l’esprit de la civilisation chinoise à l’époque des Printemps et des Automnes » (page 8).
Li Jingze poursuit en précisant que « cette époque fut pleine de violence, de rapacité et de désir sensuel, mais, simultanément, elle produisit les âges les plus remarquables et les plus purs de l’histoire mondiale, qui nous laissèrent des valeurs morales et des mises en gardes politiques profondes et durables » (page 9).
Pour connaisseurs Aucune illustration