Avis de Benjamin : "Mange et guéris"
Pour les Chinois, depuis près de cinq mille ans (selon la tradition), la prévention évite bien des maux. Dans son avant-propos, l’auteur cite le Su Wen un livre dû à l’Empereur jaune. Le Huangdi Nei Jing est le plus ancien ouvrage existant sur la médecine chinoise ; il est divisé en deux parties : le Su wen (Questions de base) et le Ling shu (Poinçon sacré). Dans la première section, on peut lire :
« Celui qui attend s’être malade pour se soigner est semblable à celui qui se met à creuser un puits quand il a les tourments de la soif » (page 7).
Dans son introduction, l’auteure explique en quoi la médecine chinoise a des caractéristiques de prévention ; le corps peut s’auto-guérir si on lui en donne les moyens. Une quarantaine de page constituent le chapitre des principes fondamentaux et là on vulgarise en particulier le concept du qi, la loi des cinq mouvements, la classification des saveurs.
Josselyne Lukas poursuit en donnant (sur près de quatre-vingt pages) pour chaque saison les recettes des plats à préparer, elle développe sur les mets qui répondront aux maux qui touchent un organe particulier puis donne les recettes de ce qui va permettre de renforcer le yin ou le yang.
La plupart du temps aucun produit typiquement asiatique (à part le gingembre qui revient assez souvent) n’est nécessaire. On peut donc faire, grâce à cet ouvrage, comme M. Jourdain, non de la prose mais de la médecine sans être un spécialiste de la diététique chinoise.
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