Avis de Xirong : "Il n'est pas arrivé à pied par la Chine"
Henri Chenneboist est membre de l’infanterie marine en 1900 et bien que soldat de première classe il possède un appareil photographique. Cela nous vaut, tiré d’une collection plus large, outre des vues de Pékin et une sur Shanghai, des clichés fort intéressants sur la ville qu’on peut considérer presque comme son avant-port, à savoir Tianjin (Tien-Tsin). Ainsi voit-on, page 97 des jonques à Tanggou (Tankou), page 100 une rue, page 100 un pont, page 104 la poste impériale et assiste-t-on page 122 à une remise de décoration autour de nombreux bâtiments. On prend conscience que pour l’époque cette cité était la plus peuplée de l’Empire du milieu avec 1 800 000 habitants.
C’est la répression des conséquences de la révolte des Boxers qui nous est conté là, notre narrateur étant à Pékin entre novembre et mars 1901 il nous évoque des jours au climat quasiment sibérien. En fait le récit démarre en juin 1900 lorsqu’on apprend le meurtre d’ambassadeurs à Pékin et on suit l’ensemble du voyage ferroviaire, maritime et pédestre d’Henri Chenneboist par Cherbourg, Paris, Marseille, Suez, Colombo, Saïgon, Tanggou, Tianjin, Pékin et Tongzhou (Toung-Tchéou).
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La première partie de l’ouvrage présenté par trois historiens explique à la fois la situation de semi-colonie de la Chine, la montée du mouvement des Boxers, l’attitude versatile de l’impératrice et les conditions de création d’un corps international d’intervention. Par la suite les notes autour du texte d’Henri Chenneboist apportent des informations historiques très conséquentes. Les BD Boxeurs et Saints retracent de façon originale cette même révolte des Boxers.
Pour connaisseurs Beaucoup d'illustrations
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