Avis de Zaynab : "Le tangram est nommé en chinois 七巧板, ce qui signifie "sept pièces ingénieuses""
Li-Na relâche des tortues dans le Lac de l'ouest, elles sont censées porter chance à celui qui vient de les lui acheter. Or alors que :
« Tout le monde sait que l’impératrice adore les pékinois. Chaque année, en cette période de fêtes, elle demande à son intendant d’organiser un concours destiné à récompenser le plus beau d’entre eux . (…) Le vainqueur gagne un magnifique gobelet en argent, garni de dix pièces d’or. De plus son propriétaire a le très rare privilège d’être reçu par l’impératrice elle-même ». (pages 9-10)
Or Do-Dou, fort joli pékinois d’une voisine fleuriste a disparu. L’héroïne, aidée de son jeune ami Cheng vendeur de thé, et de son tangram magique, part à sa recherche.
Dans ce tome, comme dans le premier "L'énigme des pivoines" il est offert un mince tangram métallique , que l’on voit sur la couverture et les figures du tangram qui mettent à plusieurs reprises Li-Na sur la piste de résolution de l’énigme, sont reproduites dans le texte de façon globale ainsi qu’à la fin de l’ouvrage avec leur composition en sept pièces. Ce sont : un chat, un chien, un acrobate, un ours, un cerf-volant, un gros Chinois, un portique, une personne en prière, une coupe et un coq.
Les illustrations ne se limitent pas aux tangrams, une vingtaine en noir et blanc servent à rendre l’atmosphère des actions et à les situer dans la civilisation chinoise traditionnelle. Vraiment un des meilleurs romans historiques policiers pour les 8-12 ans et sûrement celui qyu fait le mieux rentrer dans l’univers de l’Empire du milieu. coup de coeur !
Accessible jeunesse Beaucoup d'illustrations