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L’or des Ming, fastes et beauté de la Chine impériale

L’or des Ming, fastes et beauté de la Chine impériale
In Fine214 pages
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Avis de Xirong : "Des bijoux ming-ming"

Il s’agit là du catalogue de l’exposition L’or des Ming, fastes et beauté de la Chine impériale tenue au musée Guimet de Paris du 18 septembre 2024 au 13 janvier 2025. Cette exposition propose pour l’essentiel des objets appartenant au musée des Beaux-arts de Qujiang situé à Xi’an (西安)dans la province du Shaanxi (陕西) . Le texte est bilingue français-anglais.

Il s’agit ici de présenter dévoile l'orfèvrerie en or inédites en usage sous la dynastie Ming ; cette dernière précéda celle des Mandchous et régna sur la Chine de 1368 à 1644. Ces réalisations sont contextualisées grâce à une iconographie mettant en scène des personnages vivant à cette époque.

Cette période était jusqu’alors connue pour la qualité de ses porcelaines. Si la couleur phare est le bleu pour ces dernières, par contre c’est le rouge qui s’impose alors pour les rubis.

Il se trouve qu’une partie des objets présentés ont été fabriqués avec de l’or d’importation. En effet sous la dynastie en question, la Chine est ouverte vers l’extérieur (elle se refermera avec les Qing). L'eunuque Zheng He se rend au début du XVe siècle au large de La Mecque et longe toutes les côtes de l’actuelle Somalie.  

Les chapitres s’intitulent respectivement : Somptuosités d’or et commerce d’argent, Les techniques de l’orfèvrerie en Chine, La vaisselle rituelle en or sous les Ming. Exemple de deux objets issus des collections du musée des Beaux-arts de Qujiang, Usages, fonctions et significations des parures d’or sous la dynastie Ming, Voir et être vue : bijoux et parures féminines à la cour des Ming, Les parures féminines dans la littérature romanesque de la fin des Ming. Le livre se termine par un lexique de deux pages trilingues chinois (avec pinyin)-anglais-français.

Ce n’est pas parce que les objets présentés datent de l’avant-dernière dynastie que des informations évoquant des faits plus anciens sont écartées. On le voit notamment page 188 où on peut lire : « Attesté depuis la dynastie Tang (618-907), le terme haitang pour désigner le pommier à bouquets (Malus spectabilis) s’est très rapidement diffusé à travers la Chine. Plus tard, les auteurs de poésie chantée ci de la dynastie Song (920-1279) déployèrent des trésors de rhétorique pour décrire la beauté des fleurs de pommier ».

Par ailleurs les bijoux se portant sur des vêtements ou à défaut près d’habits, l’occasion est donnée de nous en apprendre plus sur la mode sous les Ming. Une des sources de renseignements est d’ailleurs le plus célèbre roman érotique chinois comme on peut le lire. « Sont ainsi décrites dans le Jin Ping Mei la tunique en soie aux manches retroussées, celles à motifs floraux couleur lilas, ou encore la longue tunique de mousseline rouge à double rabat doré. Cette tunique pouvant être agrémentée d’un vêtement de dessus, à l’instar du long gilet (bijia), d’origine mongole, qui se distingue par l’absence de manches et qui descend généralement jusqu’aux hanches ou aux genoux » (page 182).      

idé cadeau

Pour connaisseurs

Xirong

Note globale :

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