Avis de Adam Craponne : "Doctor Livingstone, I presume ? Yes."
Voici un ouvrage qui présente nombre d’explorateurs qui ont cherché au XVIIIe puis au XIXe siècle à découvrir les sources du Nil et qui y ont tous échoué. En fait on considère qu’il y a plusieurs sources du Nil et c’est en 1938 que le Docteur Burkhart Waldecker localisa au Burundi, à 1134 mètres d'altitude la source la plus éloignée de l'embouchure.
Chantal Edel a sélectionné les aventures les plus captivantes qui ont été motivées par cette quête. Une carte, qui aurait eu intérêt à couvrir en longueur toute la page au lieu des deux tiers de la page, montre les itinéraires (en précisant les dates du voyage) parcourus par Bruce, Burton et Speke, Speke tout seul, Speke et Grant, Baker, Livingstone et Stanley.
L’Écossais James Bruce débute cette tâche en 1768-1770 et au cœur de l'Abyssinie il trouve les sources du Nil bleu qui se jette dans le Nil blanc à Khartoum. On sait que la presse du dernier tiers du XIXe siècle s’intéresse à l’affaire ; c’est le "New York Herald" (qui deviendra en 1924 le "New York Herald Tribune") qui envoie Henry Morton Stanley en 1871 puis en 1874 à la recherche de Livingstone.
Deux autres explorateurs en plus de ceux déjà mentionnés sont encore présentés. Il s’agit d’Alexine Tinne et de Verney Lovett Cameron. La première est une Hollandaise qui part en 1862 de Khartoum pour arriver jusque vers Gondokoro (dans l’actuel Soudan du Sud) : l’expédition fut écourtée en raison des décès de Mme Tinne mère et du Dr Steudner. Verney Lovett Cameron s’était vu confier en 1873 par la Royal Geographical Society la mission de retrouver Livingstone dont il rencontre la dépouille transportée par une caravane. En remontant le Congo, il devient le premier Européen à avoir traversé l’Afrique dans sa largeur.
Pour connaisseurs Aucune illustration