Avis de François S.F. : "Femme, juive et mère du christianisme"
Rapidement veuve ? Peut-être, car les Évangiles ne disent plus rien de Joseph quand Jésus entame son ministère et sa mission (il était peut-être encore en vie, en dépit de ce que dit l'auteur James D. Tabor et/ou de ce que ne disent pas les Évangiles, mais enfin cela permettait encore de renforcer la fiction de la maternité virginale de Marie avec Jésus conçu du Saint-Esprit, Amour qui pourrait bien aussi inclure l'amour humain, ce qui est une manière commode d'évacuer le père naturel de Jésus) .
Alors, si l'on suit l'auteur, on peut penser que Marie a affronté seule les difficultés de la vie et qu'elle a porté seule sur ses épaules les destinées de sa progéniture, de son fils parmi d'autres enfants, jusqu'à l'émancipation (spirituelle) de Jésus, qui donne l'impression de n'avoir d'autre père que son Père Céleste, au moins jusqu'au supplice de la Croix, où Marie revient de nouveau dans l'histoire. Jésus mort, c'est Marie qui semble avoir fédéré avec Jacques et Pierre la communauté des fidèles, attachés encore au judaïsme et incapables de se détacher du cadre hiérosolymitain.
Une autre histoire allait s'écrire ensuite, où Pierre et Saül (Paul), ainsi que les disciples, allaient jouer leur rôle, et les Romains s'en mêler ainsi que la pensée platonicienne et néo-platonicienne, en passant par la séparation des Chrétiens d'avec le judaïsme.
C'est le mérite de l'auteur de rendre toute sa place, celle de la mère et de la femme qui avait agi par les voies humaines et naturelles et qui était aussi une croyante et d'après James D. Tabor la vraie fondatrice du christianisme.
Cette histoire plus vraisemblable pourrait aider à la réconciliation des croyants de toutes les grandes confessions monothéistes juive, chrétienne et musulmane, si les humains le voulaient bien
François Sarindar coup de coeur !
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