Avis de Octave : "Des cartes géographiques pour rien?"
L’essentiel de l’action se déroule le 11 novembre 1918 sur le front, avec en plus deux chapitres au printemps 1919. On voit là un jeune Breton se faire tuer dans le département des Ardennes, non loin de la Meuse, par une grande imprudence peu de temps avant le cessez-le-feu qui avait été décidé pour l’Armistice. Le camarade de ce dernier, originaire de Villefranche-de-Rouergue, monte rencontrer la famille du défunt pour raconter comment il est mort.
Poser en titre « Mort pour rien ? » et ne donner aucun élément qui puisse faire débat dans les deux sens est très gênant en matière de livre pour les jeunes. Le premier mort français est-il mort par chance et pour quelque chose tandis que les derniers sont décédés par malchance et pour rien ? Dans l’ouvrage "Le Rire des tranchées" de Matthieu Trachon, un dessin d’humour noir de l'époque pose cette question pour un lectorat d’adultes.
Du point de vue des allusions culturelles, cet ouvrage est riche, on trouve par exemple un extrait du poème "L’Adieu" d’Apollinaire en mémoire d’une femme morte de la grippe espagnole. On est surpris de trouver un dossier documentaire aussi peu en lien avec le contenu du récit, on ne trouve pas un mot sur le véritable dernier mort français, ni sur le premier d’ailleurs. On reste dubitatif sur la façon de présenter le contenu du Traité de Versailles et en particulier d’y voir pour conséquence la légende « du coup de poignard dans le dos » et sur la carte de l’Europe en 2013 comparée uniquement à celle de 1914 de 9 centimètre carrés (Proche-Orient, nord de l’Égypte et Maghreb en prime) pour comprendre les portées territoriales du Traité de Versailles. .
Poser en titre « Mort pour rien ? » et ne donner aucun élément qui puisse faire débat dans les deux sens est très gênant en matière de livre pour les jeunes. Le premier mort français est-il mort par chance et pour quelque chose tandis que les derniers sont décédés par malchance et pour rien ? Dans l’ouvrage "Le Rire des tranchées" de Matthieu Trachon, un dessin d’humour noir de l'époque pose cette question pour un lectorat d’adultes.
Du point de vue des allusions culturelles, cet ouvrage est riche, on trouve par exemple un extrait du poème "L’Adieu" d’Apollinaire en mémoire d’une femme morte de la grippe espagnole. On est surpris de trouver un dossier documentaire aussi peu en lien avec le contenu du récit, on ne trouve pas un mot sur le véritable dernier mort français, ni sur le premier d’ailleurs. On reste dubitatif sur la façon de présenter le contenu du Traité de Versailles et en particulier d’y voir pour conséquence la légende « du coup de poignard dans le dos » et sur la carte de l’Europe en 2013 comparée uniquement à celle de 1914 de 9 centimètre carrés (Proche-Orient, nord de l’Égypte et Maghreb en prime) pour comprendre les portées territoriales du Traité de Versailles. .
Connectez-vous pour laisser un commentaire