Avis de Octave : "Bon choix Adélie, bon choix Valentin et bonjour à l’Auvergne"
Catherine Cuenca maîtrise très bien le genre du roman historique pour les jeunes et elle propose là un titre qui vient rejoindre Le Journal d’Adèle de Paule du Bouchet (héroïne habitant la Côte-d’Or) et Infirmière pendant la Première Guerre mondiale : journal de Geneviève Darfeuil (personnage principal lié à Paris et au Calvados) par Sophie Humann. Ces livres ont en commun de décrire en un volume la vie d’une jeune fille durant la Grande Guerre.
Le choix d’Adélie est sûrement parmi ces titres le livre où l’héroïne fait le plus face à l’adversité : Valentin l’homme qu’elle aime la délaisse et ses parents, la voyant refuser le mari qu’ils lui destinent lui coupent les vivres, ce qui l’empêche de poursuivre des études de médecine à peine commencées. Toutefois contrairement à sa meilleure amie, obligée de prendre pour amant le propriétaire de son logement et devant quand même abandonner ses études, Adélie trouve dans la situation de guerre le moyen de mettre en sommeil son ambition professionnelle sans pour autant l’abandonner, bien au contraire. Elle quitte Lyon et s’engage comme infirmière et part sur le front. Au bout de plusieurs mois elle retrouvera l’homme qu’elle désirait et ce dernier a depuis compris combien Adélie était un bon choix pour lui.
Voilà une belle approche de la Première Guerre mondiale à destination des adolescentes, avec une illustration de première page de couverture renvoyant à Otto Dix.
On peut conseiller à ceux qui se lanceront dans le roman historique pour cette période de se pencher sur Des noms et des gens en guerre, volume 1 De la Grande guerre au Front populaire de Maurice Tournier. Ils éviteront ainsi d’employer des mots qui ne correspondent pas à l’époque où ils sont censés être dits, on ne parle pas alors de « planqué » mais d’ »embusqué » comme Catherine Cuenca l’écrit à la page 189.
Le choix d’Adélie est sûrement parmi ces titres le livre où l’héroïne fait le plus face à l’adversité : Valentin l’homme qu’elle aime la délaisse et ses parents, la voyant refuser le mari qu’ils lui destinent lui coupent les vivres, ce qui l’empêche de poursuivre des études de médecine à peine commencées. Toutefois contrairement à sa meilleure amie, obligée de prendre pour amant le propriétaire de son logement et devant quand même abandonner ses études, Adélie trouve dans la situation de guerre le moyen de mettre en sommeil son ambition professionnelle sans pour autant l’abandonner, bien au contraire. Elle quitte Lyon et s’engage comme infirmière et part sur le front. Au bout de plusieurs mois elle retrouvera l’homme qu’elle désirait et ce dernier a depuis compris combien Adélie était un bon choix pour lui.
Voilà une belle approche de la Première Guerre mondiale à destination des adolescentes, avec une illustration de première page de couverture renvoyant à Otto Dix.
On peut conseiller à ceux qui se lanceront dans le roman historique pour cette période de se pencher sur Des noms et des gens en guerre, volume 1 De la Grande guerre au Front populaire de Maurice Tournier. Ils éviteront ainsi d’employer des mots qui ne correspondent pas à l’époque où ils sont censés être dits, on ne parle pas alors de « planqué » mais d’ »embusqué » comme Catherine Cuenca l’écrit à la page 189.
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