Avis de Octave : "Rosa à l'accusatif donne rosam"
Le narrateur est le chat de Rosa Luxemburg dans cet ouvrage d'Anne Blanchard. On propose deux chapitres autour l’un du 15 juin 1914 et l’autre du 3 août 1914 qui permettent de saisir comment cette responsable de la social-démocratie allemande (née juive en Pologne russe) a tenté d’éviter la guerre. Les chapitres sept à neuf montrent l’incarcération de février 1915 à octobre 1918 de cette militante pacifiste puis la période au-delà qui se clôt par son décès sous les coups de policiers.
Le message principal est que la communiste Rosa Luxemburg est la grand-mère des altermondialistes, cela se discute mais pour un lectorat de jeunes c'est un très bon angle d'attaque afin de faire connaître ce personnage et évoquer une des pacifistes les plus connues de la Première guerre mondiale. Rappelons que née juive, près de Lublin, dans la partie de la Pologne catholique aux mains d'une Russie alors assez antisémite, Rosa Luxemburg a acquis la nationalité allemande par un mariage de complaisance avec Gustav Lübeck, le fils de Karl Lübeck alors un des militants les plus anciens de la social-démocratie allemande.
Pour tous publics Aucune illustration